c'est entre parenthèses dans un temps qui n'existe pas. Noir désir

Ralors ralors...
Héhéhé... c'est que ça m'a un peu manqué mon blog, les votres, internet et tout ce fourbi de lien pendant une semaine... je suis une vraie droguée, je répète et je signe ^^ [...]

J'étais donc en Ardèche dans une ptite maison louée par le boulot de mon père. Heu... vu que je sais pas trop comment raconter on va faire par ordre chronologique.

    Donc arrivée samedi en fin d'après 'm, après plusieurs heures de voiture à me faire critiquer sur mes gôuts musicaux (j'avais prévu une ou deux compilations de chansons que j'aime à passer sur l'autoradio). Vers la fin du voyage ma grande soeur a commencé à se plaindre d'un mal de tête et au final quand on est arrivé elle est allé directement se coucher. Il faisait moche et moi je devais dormir dans la même chambre que ma petit soeur, plus austère tu meurs. (y avait deux lits, un placard dans le mur et une table de nuit c'est tout. )
    Dimanche matin pluie. On est sorti faire quelques courses dans la petite ville à coté. Huhu, le casino du coin sous la pluie, ça c'est des vacances. On y a croisé des allemands qui hésitaient entre des pringles originals ou paprika. Puis vu qu'on était déja plus que trempés on en a profité pour faire rapidement le tour du centre de la ville, c'était très joli, vraiment, mais ça l'aurait été beaucoup plus sous le soleil. L'après midi je sais plus. Avec ma petite soeur on a déniché un jungle speed (mais si vous savez ce jeu de malade ^^) et on a passé l'après m' a rien faire.
    Lundi, le soleil était de retour. Ma grande soeur était toujours aussi crevée et en plus elle devait réviser 8 heures par jour en vue de son concours à la rentrée. Tout ça pour dire qu'on ne l'a pas beaucoup vu. L'après midi elle est quand même venue se bamader avec nous et on a fait la 1ère ballade à vélo. 18 km, des petites montées toujours suivies de petites descentes, et puis, ce qui était bien chiant c'était de rouler le long des départementales. Les conducteurs roulaient comme des barges j'ai l'impression, et parfois ils ne faisaient même pas l'écart d'1 m 50 recommandé. Une fois y a une saleté de camion qui m'a limite frolé, j'avais les mains toutes tremblantes sur le guidon. On est revenu j'étais bien crevée, ma grande soeur ralait parce qu'elle avait toujours autant le rhume, et mon père était en train de se rédécouvrir une passion pour le vélo.
    Mardi matin mes deux soeurs sont allé faire un tour avec mon père, qui ne tenait plus en place dès qu'il voyait passer un vélo sur la route, ce qui arrivait environ toute les 5 minutes. - "regardez, des cyclistes! ah pourquoi on est pas sur nos vélos?"- Moi je me suis installé en plein soleil sur le balcon et j'ai fait quelques fiches sur Sarte pour le bac. Mon père était tellement ravi d'avoir réussi à mettre 5 vélos sur le haut de la voiture qu'il nous a proposé une 2ème ballade après le repas. è__é . C'est simple, après le trajet habituel pour sortir de notre coin de campagne on a entamé une montée immense. ça montait pas à la verticale mais pas loin ^^. Bien sur j'ai poussé mon vélo dans la cote, en maudissant intérieurement le vélo, mon père, l'ardèche. Après de la descente on s'est retrouvé en bas d'un village très particulier qui est construit tout en hauteur, avec des maison perchées au bord de la falaise, un truc de dingue. Et on a de nouveau du grimpé, a pied pour moi ^^, une cote suicidaire. Ma mère a ensuite judicieusement fait remarquer qu'il vallait peut être mieux pas redescendre de l'autre coté sinon au retour on allait de nouveau devoir se payer la montée. Mais n'écoutant que ses freins mon père nous a convaincu de desecndre. On est arrivé près d'une rivière sur une place de village qui m'a rendue nostalgique d'un temps que je n'ai pas connu. Il y avait des enfants qui faisaient des barrages dans l'eau, des vieux qui jouaient à la pétanque et une terrasse de café sans touristes. On est restés longtemps ici, mon père ayant eu la mauvaise idée de demander son chemin à un couple de vieux qui n'attendait qu'une chose, un interlocuteur pour reconter leur vie. Maintenant que j'y pense c'est à cause d'eux. On les auraient pas écouté on se serait contenté de remonter la cote. Mais ce charmant couple nous a conseillé de traverser la rivière. Et là, ah le cauchemaaard... pendant 700 mêtres on a monté, dans une pente aussi vertigineuse que l'autre sauf qu'en plus elle 'nétait pas goudronnée. Que des cailloux, mais des énormes, des rochers sur lesquels il fallait hissé nos vélos. J'ai cru que j'allais crever sur place alors j'ai sorti la clef usb de mon père (sur laquelle je regarde quelques précieux titres de musique). Sur "what's up" j'ai réussi à arriver en haut où je me suis éffondrée sur un rocher. On a appris plus tard que ce passage était le "chemin alfonse daudet". Ben voyons, on s'en souviendra. Et on a ensuite amorcé une énième descente, qui m'a donné super mal aux mains à force de les garder sérrées sur les freins. Mes jointures étaient toutes blanches mais j'avais gardé le baladeur et j'écoutais muse. Quand on est arrivé à la maison j'arrivais même plus à me baisser pour défaire mes lacets. Le soir on a comaté devant "soeur thérèse point com".
    Mercredi on est allé au super U faire des courses, là encore y avait plein d'allemands achetant des packs de bierre et de la crème de marron *o*. On a réussi à empêcher mon père de céder à la tentation de grimper sur son vélo qui date des années 30. Un record. Il faisait pas très beau, et il y avait un vent très froid qui soufflait mais on est quand même allé sur la plage, le long de l'ardèche (le fleuve) pour chercher des pierres ponces, laissant ma grande soeur aux prises auvec ses 8 heures journalières.
    Jeudi on est tous partis pour une 3ème ballade le long des gorges. C'est là que les choses on commencé à aller vraiment mal^^. Y avait un vent pas possible, qui m'aurait fait décoller légère comme je suis, si je me cramponais pas à mon vélo. Même dans les descentes on devait pédaler. Et moi j'avais les yeux en larmes à cause du vent, j'me sentais mal et je refusais les tic tac à la mentes, les photos au bord des gorges et tout. Et j'vais mal à la tête, et j'avais mal à la gorge, si bien que dans une montée j'ai craqué. Je me suis arrété sur le bord pour pas me faire faucher par une voiture et brusquement je me suis mise à pleurer et gémissant "j'ai mal à la têeeeeete!" On m'a forcer à m'assoir, à boire, et mes parents ont "sagement" décidé qu'on allait quitté la départementale pour couper à travers champs. J'étais obligée de cligner des yeux parce que le soleil me faisait mal. Je devais avoir de le fièvre aussi. Puis on a monté. Une vraie montée, sur plusieurs kilomètres, en plein soleil, avec la tête comme une enclume. Mon père poussait son vélo et le mien, et moi je trainais la patte, allant ausi lentement que les autres, alors que je 'n"avais qu'à marcher. Arrivée à une sorte de col j'ai cru que c'était fini. Fatal error. Tandis que les autres remontaient sur leur vélos pour grimper vers les sommets, ma mère et moi poussions nos vélos. Je me sentais vraiment mal et ma mère se sentait obligée de jouer les guides touristiques. -"tiens regarde on dirait que ça a brulé la foret ici. Tu vois c'est dans des pierres plates comme ça qu'on trouve des fossiles."-. C'est ça. J'arrivais à peine à décoincr un "hum hum" de ma gorge . Un hum hum et hop, c'est reparti pour un tour. Finallement mon père étant arrivé en haut ving plombes avant moi il est redesendu à pied pour prendre mon vélo. On s'est arreté dans un café au sommet et on m'a proposé d'attendre ici tandis que mon père speederait pour venir me chercher en voiture. J'ai refusé, j'ai descendu la pente en rassemblant toute ma concentration pour éviter de valser dans le décor, j'ai fait du vélo tout terrain dans des herbes hautes pour éviter la nationale, comme les autres j'ai crevé mes pneus au bord d'un supermarché, j'ai même monté la dernière grimpette, celle qui nous rammène chez nous, à dos de vélo, les jambes et la tête en feu.
A la maison je me suis couchée et endormie. A un moment ma soeur m'a reocuverte de la couverture rose super crade qui trainait dans le placard et j'ai même pas protesté. Dans un demi sommeil j'ai grignoter les biscuits d'apéro qu'elle me filait et quand je me suis réveillée il faisait encore jour dehors. Ces 24 km je m'en souviendrais... Le soir j'avais mal à la gorge mais plus à la tête, on a mangé des crèpes au sarasin et regardé un film sur la 1ère guerre mondiale. méga journée.
    Vendredi j'ai trainé dans la maison, fait mes bagages, lu quelques pages de svt, posté des cartes postales,et après le repas de midi on parti. La route a été longue, il faisait super chaud au début. (en débardeur en avril...)Enfin on est rentré, la maison a pas cramé, ma chambre est toujours la même, mon sac pèse deux tonnes dans l'escalier et C. et M. ont eu la bonne idée de passer par chez moi!

Malgré tout c'était de bonnes vacances. Si si, même si la maison ressemblait à un "asile de tuberculeux" (dixit mon père à propos de mes deux soeurs enrumées et de ma petite crise de maladie ^^)
Si c'était à refaire je le referais...
[super nule conclusion mais j'ai déja beaucoup écrit ^^]
En éspèrant ne pas vous avoir trop soulée avec mes délires sur le vélo, bisous bisous!

Re: