c'est entre parenthèses dans un temps qui n'existe pas. Noir désir

J'aime trop ce bouquin. Je l'ai relu cette nuit, et j'e ai tiré une conclusion. Non seulement personne ne seras plus jamais capable d'écrire comme Anna Gavalda, mais.... moi, je ne serais jamais capable de ranger mon petit égoisme pour écrire.
Et j'en ai déduit que je ne sais écrire que des autobiographies.
Il y a tellement de débuts de romans qui trainent dans mon bureau.
Mais finnalement, la seule chose que j'écris vraiment, c'ets mon journal intime.
Ce "moi", ce "me, myself and I " qui m'étouffe.
Au rayon égoisme, je commence les autoportraits. Un peu comme Camille, l'héroine du livre. J'en ai fait un face au miroir l'autre jour, parce qu'il y avait quelque chose d'intéréssant dans mon regard et que je n'arrivais pas à le détacher de mon reflet. Le résultat se situe quelques part sur la frontière entre le monde du "bizzare" ,le monde de "l'intéréssant" et le monde du "loupé".
J'ai aussi un "autoportrait de moi", fait à partir d'un photo, sur laquelle je souffle mes 6 bougies d'anniversaire. Le résultat est une charmante petite fille qui ne me ressemble pas. Et qui ne ressemble pas non plus à la photo.
Mais je suppose, qu'à force de me chercher, je vais me trouver, c'ets comme pour le reste. Tiens, j'ai encore fait une faute à "c'est". Je suis incurable.

Hier, je suis retombée sur un truc que Klère avait imprimer pour moi à l'époque. (ne me demandez pas laquelle...). Des pensées d'un prof au bord d'un gouffre, même si j'hésite encore entre le gouffre de la folie, et celui du réalisme.
J'ai retrouvé le site. du gars.
http://grosse.fatigue.free.fr/index.html
A croire que je ne suis pas la seule à apprécier.
Personnellement, j'ai hésiter entre un clik sur la rubrique "les autres m'ennuient" ou celle "le temps passe" ou bien "théories prétentieuses".
Puis je viens de me décider pour le première. Comme ça vous saurez tout.
Et puis là, y a mon fichu controle parental qui marche du tonnerre de n'importe quoi qui me bloque la page. Bien. Zen. Je commence à controler mes nerfs. Allez, petite choupi, ne balance pas l'ordi par la fenetre, contente toi de cliquer sur une autre rubrique. Les théories, au pif. ..... y a une liste longue d'un écran!
hum.... "le tiers monde" comme article, ça promets.
Bah nan, en fait. C'est vieux. Même si c'est toujours actuel. Y a Jospin mentionné. Même si il peut revenir.
Bref, je vais gentillement mettre son site de dingue dans mes marques pages. Et le jour où je m'intérrogerais sur le cours du mark au danemark, je saurais où aller.
(oula, je me dirige lentement mais surement vers maboul land.)

Après demain on part en Espagne. J'ai pas envie d'en reparler, y a des articles pour ça en dessous. Puis j'ai pas envie de mettre des liens, si vous y tenez vraiment, vous les trouverez.

Y a quelques jours, avec ma marraine et mes soeurs, on est allées au musée de peinture. Un grand musée. Il était vide, avec la clim poussée à fond, il faisait presque froid. Mais c'était génial. Génial d'avoir toute la place sur les fauteuils en cuir. J'déconne, ce qui était génial, c'était ce vide. Avoir plein de place pour voir les tableaux, de très près, ou de très loin, pour faire toutes les remarques qu'on veut, - c'est pas mal, mais les pèches ont diraient des abricots-. Pour passer plein de temps devant un tableau, ou survoller une salle. On a commencer par les antiquités egyptiennes, puis on a eut le droit à toute la peinture classique, du 13 ème au 20ème siècle.
Y a des trucs très beaux. Mais, aussi bizzare que ça puisse paraitre, et j'en suis la première étonnée, j'ai préférée la peinture abstraite ou contemporaine.
Matisse, par exemple. Ou Picasso. Ou Chagall.
Mais ce que j'ai préféré par dessus tout, c'est "Sicile" de De Staël.
C'est magnifique ces couleurs. Et ça a beau être à mille ans du figuratif, c'est vraiement la sicile qu'on voit.
Alors je l'ai acheté en carte postale. Et ma marraine nous a raconter plein de trucs sur leurs techniques et tout. Parce qu'elle a fait les beaux arts. Alors, bon, ça aide.
C'était grave bien. Et maintenant, j'ai la "sicile" face à mon bureau, à coté de la carte postale de Toronto de M.
Y en a qui ont raison. Dans les sociologues.
La culture est devenue une consommation comme une autre.

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