Il y aura toujours un peu de blanc pour ceux qui veulent être entendus
Nico : Coucou, juste pour te dire je suis tombé par hasard sur tes pages et j'aime beaucoup tes interrogations et tes mots. Keep the head UP :)
choupi : I will try. Merci d'avoir laissé un mot, repasse quand tu veux :)
nico : nicobear@hotmail. fr lol. Je croyais que tu pouvais la voir
Nico : What happened miss no news ? Good news I hope :)
Carnetsfroids : Remets-toi à écrire. La vie doit continuer.
Nico : GIVE ME SOME NEWS PLEASE !
NicO : REVOLUTION POINT COM :)
penseeenvrac : hey, une rencontre joueb, ca te dit?? [Lien]
penseeenvrac : sondage sur les dates pour la rencontre joueb : [Lien]
penseeenvrac : RENCONTE JOUEB [Lien]
AzariahetBard : Hello. And Bye. cnmwnicmxricmx,e r mrfpwrermcegm ericmercmeecec
ererBoomY : Пр 086;да ;ю ак&# 1082;аm 1;нт& #1099; Youtube.com PVA
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Acte III
Et voilà. C'est toujours entre parenthèses et c'est toujours dans un temps qui n'existe pas. Il faut reprendre comme on reprend son souffle, ce n'était pas bien long, mais c'était sans raison. Et puis ça va. Mieux. ça va quoi.
J'ai écrit pendant ce temps. Mon joueb déborde d'articles enregistrés dans les brouillons que je ne publierai jamais. Trop compliqués, trop inutiles, trop personnels, trop.
Acte III. Il n'y a pas d'explication. La photo date de plusieurs mois. Si j'avais ouvert la pièce de théâtre à l'acte II, ça aurait été acte II. Trois c'est mieux quand même. ça fait toujours une vie de plus dans un monde qui va trop vite pour qu'une suffise. Mais ce soir je suis allée plus vite que lui, j'ai eu mon bus à 10 secondes près, j'ai regardé ma montre toutes les 3 minutes de 18h à 19h alors qu'à travers les fenêtres il faisait nuit et qu'à coté de moi J. dessinait un flingue dans son carnet de croquis. Et puis maintenant j'écoute 'Unchained Melody' et demain c'est le 11 novembre.
A 11 heures pile il y a aura le discours du maire. ça tombe bien, je n'y serai pas, demain à 11 heures je serais très probablement en train de dormir pour rattraper les heures perdues. Samedi on se couchait à 6 heures, ce matin je me levai à cette heure là. Mais ce n'était pas très grave, il fait nuit le soir mais avec le changement d'heure le matin on voit du rose dans le ciel.
La journée est vite passée, et je savais qu'en rentrant j'allais écrire, j'allais reprendre. J'y pensais en colle d'histoire quand je perdais le fil de ma pensée, que je mélangeais parti et état fasciste à toutes mes phrases, et que je croisais les doigts sous la table. J'avais parfaitement conscience de la confusion de mon plan et de mon oral, mais puisqu'il fallait tenir 20 minutes je continuais, en évitant de croiser les yeux magnifiques de la prof. La seule qualité qu'elle a trouvé à mon numéro de clown triste: "c'est bien on voit que tu as appris le cours et que tu te sers des documents que je vous ai faits étudiés, je suis flattée". Je parie entre 5 et 7. Et encore. Je dis ça parce qu'elle est aussi gentille que belle.
Je pensais à écrire à la recrée de 10 heures pendant qu'Al. nous affirmait qu'en suivant la méthode de la prof d'anglais on pouvait faire dire n'importe quoi à un texte, qu'à ce compte là la victime de 'The Secret History", Bunny, pouvait très bien être un lapin, et qu'après tout, c'est peut être un réquisitoire de la SPA ce truc.
Ah... le discours indirect libre... free indirect speach... je l'ai casé dans mon commentaire, ça n'a pas relevé mon 9, si ce n'est d'un charmant "et?" dans la marge. Mais j'en ai rien à foutre, je sais bien que le discours indirect libre, y a que ça de vrai.
J'y pensais aussi ce midi quand on est arrivé devant le self et que là, juste devant, il y avait la personne que je voudrais connaitre et un pote à lui. On a fait la queue avec eux, et à ces moments là c'est étrange comme je ne sens plus le froid. Il y avait de la purée de carottes, d'un rose douteux, ça nous a fait rire et on a mangé tous les 4, Al, Tristan, lui et moi en parlant d'haricot magique et de daltonisme. 10 minutes plus tard on en avait déjà 5 de retard, lui et moi. J'ai dû faire un choix entre la salade et le yahourt, il a trainé comme pas possible pour manger le sien, on a planté les deux autres là et on s'est enfui vers les joies du latin.
Quelques heures plus tard je me suis rendue compte que j'avais séché sans le vouloir ma colle de philo, à cause des plannings incompréhensible et de mon délégué aussi incapable que sympathique. Le prof va me tuer. Déjà que j'en ai peur en temps normal.
Mais je ne veux pas m'en inquiéter ce soir. J'ai déjà ma dose.
Acte III.
Mes petits mots fragiles et faibles à mon image. On se veut fort, on y croit un peu, mais dès qu'on cesse d'y croire il n'y a plus que la faiblesse. "Se méfier de la littérature. Il faut écrire au courant de la plume, sans chercher les mots"(LaNausée) Plus je les cherche, moins je les trouve. Il fut des temps où j'écrivais mieux. Ou peut être n'était-ce qu'une impression, qu'un manque de recul. peut être simplement qu'il fut un temps où je n'étais pas en hypokhâgne. Et mes conneries plaiaient encore aux profs.
C'est fini tout ça.
Acte III.
Juste avant le temps qui n'existe pas, il y a ça:
"Et c'est au ralenti que le défilé coule et se répand aux quatre coins de l'écran".
On va ralentir le temps jusqu'à l'arrêter.
Acte III.
Noir Désir. Toujours.
Ecrit par choupi, le Lundi 10 Novembre 2008, 22:29 dans la rubrique "(pour de vrai)".
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alberto
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Bravo Choupi ! Tu peux être sûre que la liste de compliments va être longue !
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AboveTheClouds
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Magnifique. Tu es là! C'était peut être pas long mais c'était une éternité.
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lunye
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Ecrire, c'est vital.
Te lire aussi.
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choupi
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Merci à tous les trois. Grâce à vous c'est Home sweet home un peu...
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carnetsfroids
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Tu prends ton temps, délicate et à la somme des jours une nouvelle scène.
Pour la peine Du végétal De la cellulose Comme tes colles
À toi tes mots À nous tes joies Pour nous les peines Celles de t'avoir attendue
Acte III Pour une âme en corolles
Noir Désir Toujours
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choupi
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...
C'est... comment dire... Rien que pour ça, j'ai bien fait de revenir. Toujours.
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à 10:11