Il y aura toujours un peu de blanc pour ceux qui veulent être entendus
Nico : Coucou, juste pour te dire je suis tombé par hasard sur tes pages et j'aime beaucoup tes interrogations et tes mots. Keep the head UP :)
choupi : I will try. Merci d'avoir laissé un mot, repasse quand tu veux :)
nico : nicobear@hotmail. fr lol. Je croyais que tu pouvais la voir
Nico : What happened miss no news ? Good news I hope :)
Carnetsfroids : Remets-toi à écrire. La vie doit continuer.
Nico : GIVE ME SOME NEWS PLEASE !
NicO : REVOLUTION POINT COM :)
penseeenvrac : hey, une rencontre joueb, ca te dit?? [Lien]
penseeenvrac : sondage sur les dates pour la rencontre joueb : [Lien]
penseeenvrac : RENCONTE JOUEB [Lien]
AzariahetBard : Hello. And Bye. cnmwnicmxricmx,e r mrfpwrermcegm ericmercmeecec
ererBoomY : Пр 086;да ;ю ак&# 1082;аm 1;нт& #1099; Youtube.com PVA
Та&# 1082; же ес&# 1090;ь мн&# 1086;гl 6; др&# 1075;иm 3; ак&# 1082;оk 4;: со&# 1094;. се&# 1090;еl 1;, по&# 1095;тl 6;ви& #1082;о
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"Je veux partir aussi"
Parfois
je voudrais, je voudrais partager ces moments qui me passent à coté, je
voudrais aussi aller au billard, je voudrais aussi aller en Provence, et
puis je voudrais boire de la bière et sortir tous les soirs, même la
semaine, surtout la semaine, écouter de la musique de supermarché dans
des bars, rentrer tard, rentrer tôt, dormir dans les amphis, et
manger des sandwichs tous les jours, jouer de la guitare, partir loin
les week ends et faire les soldes à grand coups de carte bleue, prendre
le tram et errer dans le campus, et puis sortir
sortir sortir sortir, vider mon placard parce que je n'ai rien à me
mettre, essayer tout ce que j'ai devant le miroir, et filer mes collants, et prendre froid avec mes jupes trop courtes et trop légères,
et puis faire des tas, des tas, des tas de vêtements sales, et
vider les tiroirs, et porter des bijoux un peu, et sortir sortir
sortir, rire à gorge déployée, respirer la fumée des autres, se
maquiller de nouveau, et puis tomber de fatigue, ne pas se démaquiller, raconter les soirées à ma petite sœur, remettre du vernis noir, et
se croire amoureuse de tous les types aux cheveux noirs, de tous les
types aux cheveux blonds, de tous les types aux yeux bleus, verts,
noirs, jaunes ou oranges, de toutes les filles aussi, et dormir dormir dormir les dimanches matins, les dimanches midis, les lundis matins.
Noctambule.
(Autoportrait, été 2008.
Lumière modifiée, faut pas déconner, j'ai pas les yeux noirs.)
Mais j'ai tellement de mal à soulever les paupières sans mes huit heures de sommeil.
Mais lire lire lire, et se croire amoureuse de tous les héros, de toutes les héroïnes, yeux
bleus, yeux gris, et boire des tasses de chocolat chaud brulantes, le
dos contre le radiateur, regarder les nuages qui passent, et les
voitures au loin, comme quand j'étais malade et qu'il n'y avait que ça
par la fenêtre, enfiler pull sur pull, parler anglais sur Jane Eyre devant 53 personnes, et regretter amèrement d'être en jupe et rangers, sentir leurs regards glisser sur mes jambes de moineau, l'entendre me murmurer bonne chance et rester sans réponse,
compliquer tout ce qui est trop simple, passer trop de temps sur
internet, éviter certaines personnes le matin, trop de fatigue, pas
assez de courage, essayer de décrypter des
textos en latin, lire de la poésie baroque, lire du théâtre baroque, et
voter pour Les Liaisons dangereuses pour la prochaine séquence, relever
la boite aux lettres trop souvent, céder ma place à des vieux
dans le bus, passer un dimanche complet sur l'empirisme et les
rationalistes, et écrire, écrire écrire, prendre des notes que je
relirai jamais, écrire des articles que je ne publierai jamais, écouter
du Bassens, et griffonner des adresses ip dans les marges de mes cours,
entendre ma grand mère pleurer à 1200 kilomètres, et compter sur
l'instinct pour connaitre toute la conjugaison espagnole demain,
détester cette fille, et puis être seule être seule être seule, écouter
des collégiens dans le bus, passer des soirées en tête à tête avec
Aristote, faire tirer des dizaines de photos, relire de vieux journaux
intimes, et entrecouper les dialogues de 'yes we can' et se perdre se perdre se perdre et cette couleur rouge bordeaux marron.
"Dans le silence prolongé qui a suivi, tandis que la bouteille
continuait de tourner et qu'on était de plus en plus soûls, je me suis
surpris à penser au président américain William McKingley, le troisième
président américain mort assassiné qui a survécu plusieurs jours à
l'attentat. Vers la fin, sa femme s'est mise à crier, en larmes: 'je
veux partir aussi, je veux partir aussi!'. Avec ce qui lui restait de
forces McKingley s'est tourné vers elle et il a prononcé ses dernières
paroles 'On part tous'".
(Qui Es-tu Alaska?)
(La citation ci dessus m'a paru particulièrement à propos. A propos de tout. Depuis la bouteille au mort, depuis le président américain aux envies de départ.)
Ecrit par choupi, le Jeudi 22 Janvier 2009, 22:28 dans la rubrique "(pour de faux)".
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lili
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ces envies de tout péter.. de dépasser nos limites, et parfois, d'être "comme les autres, comme eux, là bas, qui rit à gorge déployé, qui sortent dans les bars, qui ont un amoureux, qui semblent heureux.." Meme si le vrai bonheur est dans notre vie. Choupi on pensera fort à toi là bas, et je te fais de groooos bisous! tu me manques.. à bientot j'espère |
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AboveTheClouds
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Oh ma Choupi moi aussi j'aurais trop aimé que tu viennes ce week end,
que tu aies été là au billard en train d'essayer de taper dans les
boules et pas à côté (pas facile hein). Mais bientôt toi aussi tu viendras et puis on sortira, et on sortira pendant les vacances, et puis on dansera et on rigolera et on sera légères...
Et puis ta vie en couleur pastels c'est une vie bien, une vie posée et prépateuse, mais une vie bien...
Je comprends ce que tu peux ressentir. Hier soir c'était la soirée de réintégration ("résurrection"), et tout le monde y allait, sauf mes poteaux bien sûr, et moi j'ai mangé des chips et j'ai regardé Friends à la télé, et de toutes façons j'avais pas envie d'y aller, mais quand même, peut être que j'aurais dû, peut être que c'était bien, et à chaque fois je me dis la prochaine fois... mais c'est tellement plus simple de rester en pyj chez moi...
Bisoux ma Choupi. Ménage toi
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lunye
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Courage, personne ne regrette ses années de prépa, même si c'est dur, surtout quand on se sent seule dans cette situation, mais accroche-toi à tes poteaux de là-bas qui sont dans le même bateau. Dis-toi que le monde appartient aussi à ceux qui se lèvent tôt, et que les papillons de nuit ne valent pas plus que les papillons de jour.
Tu as toute la vie devant toi pour en profiter.
Mais je comprends ce sentiment d'être coincée dans une situation qui t'empêche de faire autant de soirées que les autres étudiants, même si faire des soirées, c'est pas un but en soit. Parfois j'ai l'impression que les soirées permettent aux étudiants d'exister, de se prouver qu'on est bien des "vrais" étudiants. Au final, je ne sais pas pourquoi les gens font ça : se bourrer la gueule, danser collé-serré en boîte telles les sardines, se lever tard et rigoler parce-que Gégé bourré, c'est vraiment trop drôle... je ne sais où est le sens de tout ça. Y'en a pas, c'est pt'être ça.
Faudra qu'on te raconte nos péripéties de voyage, entre bus qui passe pas, voyage sncf avec correpondance loupée, deux heures debout dans un train bondé, mais gens adorables ; ville d'Aix magnifique et goûter dans le parc, spaghettis bolo, ...
Vivement que tu viennes !
En attendant, on pense fort à toi !
BIZ
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Crocdur
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Peut-être que la bibliothéquaire est gentille ?
Moi je rêve d'aller me bourrer la gueule dans un bar.
J'ai des rêves de dingue.
(Juste pour te dire que je pense à toi
avec toutes les étoiles au-dessus des nuages)
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AboveTheClouds
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Allons toutes nous bourrer dans un bar. C'est une bonne solution.
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à 11:06