c'est entre parenthèses dans un temps qui n'existe pas. Noir désir

Super. vive l'ironie.

La ballade citée dans mon dernier article, qui a eut lieu lors de la fête des pères, a eu des conséquences trop nules.
Déja, on s'est tous fait bouffés par les moustiques, y en avait des nuages.... et j'ai 14 boutons de moustique. ô joie.
Le pire est à venir pourtant. Hier, 23h.... alors que j'allais m'endormir, après avoir réalisé un joli dessin, la voix de ma soeur (la grande) me tire d'un rêve qui débutait. Ma mère rentre dans la chambre, m'aveugle avec la lumière. j'entends les pneus de la voiture crisser sur le gravier vers la portail. "ta soeur a un tique (ou dit on "une" tique?), elle et papa sont partis à la pharmacie de garde acheter de l'éther."
Un peu dans le coma, je vérifie, et je trouve deux petits points noirs acrochés à ma jambe blanche (le bronzage et moi, ça fait 6). Tandis que ma mère me conseille de les attendre, et qu'elle remonte se coucher, je descend dans le salon désert. N'ayant rien à faire, je me replonge dans "4 filles et 1 jean", un bouquin qui trainait sur le bureau. Le temps passe, je me replonge dans l'histoire. Comme en attendant dans une chambre exigue que l'anésthésiste m'emmène dans le bloc opératoire pour m'extraire les denst de sagesse. Mais il y a des souvenirs qui ne sont pas bons de rappelé.
1 heure du matin. Dans le bouquin, Bridjet est déja folle de Eric, et Tibby est déja amie avec Bailey.
Les pneus recrissent. Ma mère descend, les deux autres rentrent avec un flacon d'éther, en explicant qu'on leur a fortement conseillé d'aller voir un médecin, mais vu l'attente de deux heures aux urgences..... S'enssuie une grosse heure où je sert de cobaye humain.
hop, on endore la tique et on l'arrache à la pince à épiler. "tiens dans le bouquin y disent qu'il faut pas parce que une partie reste sous la peau." Super, encore merci. "ho, et là, sur internet, ils affirment qu'il faut utiliser de l'essence de chez pas quoi, mais pas de l'éther."
Ma soeur repropose d'aller aux urgences, quitte à ce que tout se finnisse à 6 heures du mat. Je monte, je me change, et je me prépare un sac pour tenir deux heures. C'est fou ce que notre nécéssaire est réduit dans certaines conditions. Des mouchoirs, un élastique à cheveux, "ensemble c'est tout", mon baladeur et des cd, et un crambar au citron en cas de coup de pompe.
Entre temps mon père a bigophonné le samu (rien que ça ^^) qui a confirmé l'utilisation de l'éther, mais qui affirme qu'il faut faire tourner la pince à épiler.... ben voyons. Finnallement, on réussi plus ou moins à les enlever avec du coton, et vers 2h 30 du mat, je remonte telle un zombie, tandis que ma petite soeur dort comme une bien heureuse qui n'est au courant de rien. Pourvu que j'en ai pas dans les cheveux, voila le dernier truc que j'ai pensé avant de sombrer.
Ce matin, 11h30. Crévée. Ma mère a enlever une tique a ma tite soeur, et le docteur lui a dit qu'on pouvait avoir des symptomes genre fièvres ou douleur aux articulations pendant encore 6 mois, donc soyez sur vos gardes braves gens.
Pauvre con.
Voila, qui me réconcilie vraiement avec les ballades en montagnes.
Une des rares fois où j'y vais volontairement.... et faut que je choppe des saloperies. ras le bol. Grave nul.

Sinon.... pour moins flipper, j'ai accélérer les choses.... et j'ai coupé mes cheveux. Et rigolez pas, le choc a été dur. Je me lève avec les cheveux qui me tombent au bas du dos, et quelques heures après ils m'arrivent aux épaules.
" J'ai coupé mes cheveux... enfin dirais-tu !
Ça m'a fait bizarre, mais j'ai survécu"
chante Céline Dion.
C'est exactement ça. Même pas allé chez la coiffeuse, je me suis juste assise sur le tabouret blanc, un miroir entre les mains, dans lequel mes yeux écarquillés me suppliaent de ne pas faire cette bétise.... et puis les gros ciseaux en métal de ma mère. Et les mèches qui tombent. 30 cm au moins. Et mon visage, inconnu qui me lance un regard surpris dans le reflet. Chuis incapable de dire quoique ce soit sur la coupe. Si ce n'est que c'est court. C'est bizzarre.....

C'était quelques petites anecdotes de nul land ou je vis.
crévée. même pas allé chez Lucie. Dormir.

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